2019-20
Triptych video installation, 1080p, coulor, stereo, 37min
(This project has been created in the context of the art grant Bourse Déliée Art Visuel 2019, awarded by the Cantonal Funds of Contemporary Arts of Geneva.)
“Reconnec” is an immersive triptych video installation made of three life-size screens. Through a journey into the temporality and ritual of Kingston’s street parties in Jamaica, it takes viewers into the world of dancehall culture, highlighting its protest, subversive and emancipatory power. How does the post-colonial context of Jamaica translate into language, whether spoken or danced? “Reconnec” (“reconnect” in Jamaican patwa), is a presentation of dancehall culture as a space to connect with others, but also to oneself and one’s Caribbean cultural heritage as embedded in the body, beyond the flows of migration or deportation. The interviews with three important dancehall figures interviewed in Kingston – Orville Xpressionz, Kimiko Versatile and DHQ (Dancehall Queen) Danger – contextualise this culture socially, culturally and historically, providing keys to reading for an audience that is likely to reduce sexualised dances to submission and vulgarity. Dancing becomes a means for women to reclaim space and agency by refocusing the sexualisation made on their body, for their own pleasure and freedom. Through her practice of dancehall, Juliette Gampert undertakes a double quest of identity : as a woman in seek of empowerment and as a third-generation Jamaican in search of bonding with her origins.
Pour accompagner les quatre jours de projections, j’ai organisé un cours de dancehall avec Frisski Blazzaz, un danseur originaire de Kingston, aujourd’hui basé à Zürich et apparaissant dans ma vidéo, ainsi qu’un cours que j’ai donné moi-même (j’enseigne à Genève depuis maintenant deux ans). Les stages de danses se sont clôturés par un repas préparé par un stand de restauration jamaïcain.
J’avais envie de donner au public l’opportunité de non seulement visualiser cette danse, mais aussi de la sentir dans son propre corps après l’avoir vue sur écran.
Frisski fait partie des Sopreme Blazzaz, un groupe de danseur.se.s basé.e.s à Kingston dont les mouvements créés sont dansés aux quatre coins du monde (dans le dancehall chaque pas de danse a un.e créateur.trice et un nom bien précis, illustrant le vécu ou le quotidien des danseur.euse.s)
En plus d’inviter un danseur apparaissant à l’écran à venir enseigner son art en personne, il me tenait à cœur d’inviter un membre de cette équipe-là car l’accueil dont elle m’a fait preuve en Jamaïque a été un point important dans mon parcours pour rencontrer ce pays